TOUNI BUSH, it’s a wrap…
Le premier long métrage de Pascaline NTEMA a connu son
dernier clap à Fotouni le 3 mars dernier…
La
petite contrée de Fotouni par Bafang a accueilli pendant plusieurs jours
l’équipe de tournage du premier long métrage de Pascaline NTEMA. Un film qui
vient à la suite de Les sangs mêlés
(2010, 3è Prix de la catégorie court métrage de fiction aux RADO 2011, Starring
Bachou Silla), Douglas & Co- la
voiture noire – (2012, court métrage starring Kelly Ntep, Alain Bomo Bomo
et Jacobin Yarro aux côtés desquels Viviane ALI une jeune et énergique
chanteuse).
Touni
Bush (titre provisoire) raconte l’histoire vraie de l’Abbé Ntema enlevé par les
maquisards dans les années 58-59 dans le village de Fotouni dont il est
originaire alors qu’il y allait célébrer une messe d’action de grâce contre
l’avis de son Evêque. Ce énième film de Pascaline NTEMA est scénarisé comme ses
précédents par Paul Stevek (prix du meilleur scénario aux RIFIC 2010 avec La witch de Julien FOUEJ). On a dû reconstituer
des décors, on annonce des scènes de guerre, avec une recherche dans les
costumes où se mêle art et réel surtout en ce qui concerne la tenue d’Alain
Bomo Bomo qui joue le rôle de FOMO un jeune chef maquisard aux idées
révolutionnaires, conçu par une jeune étudiante en Mode et Stylisme MELASSI
Nadine. L’équipe en effet est jeune et le pari est gros.
Le
casting prévoit à l’écran Jacobin Yarro et Alain BOMO BOMO en face à face… une
fois de plus mais cette fois et pour la première Sa Majesté FONDJO II, qui
incarne son propre personnage dans le film. La sortie est prévue pour dans
quelques mois.
TOUNI
BUSH
UN FILM DE PASCALINE NTEMA SCENARIO PAUL STEVEK 1ER ASSISTANT
REALISATEUR JAMES NYINCHO TUM 2ND
ASSISTANT REALISATEUR PAUL STEVEK
STARRING ALAIN BOMO BOMO, JACOBIN
YARRO, SM FONDJO II CAMERA SEVERIN DEMMENOU / SON JEANNETTE BIMOUA /
LUMIERE ZOUNDJI / ASSISTANT ECC. AMOUGOU G. /
P.S.
ALAIN BOMO BOMO vs JACOBIN YARRO
Le duo devient inséparable…
Le cinéma camerounais connait désormais
son nouveau duo d’acteurs inséparables. On n’est malheureusement dans un schéma
à la Boy meets girl mais à la boy meets boy. Jacobin YARRO et Alain
BOMO BOMO coulent l’amour parfait sur les plateaux de tournage et de télé depuis
quelques temps.
Pas moins de trois films sortis ou en voie de l’être en quelques mois et dans lesquels ils se donnent la réplique et partage l’affiche. Et comme par hasard, ils sont à chaque fois antagonistes. 139, les derniers prédateurs de Richard DJIF qui sort ce mois de mars les présente face à face et ils n’y font pas que échanger les répliques mais aussi des coups de poings et des prises de Karaté. En second lieu, Douglas & Co, la voiture noire de Pascaline NTEMA (septembre 2012), un court métrage dans lequel Jacobin joue le rôle d’un patron tyran qui met Alain BOMO BOMO dans de beaux draps et at least and not the last, Touni Bush dont le tournage vient de se terminer, Jacobin Yarro y joue le rôle de l’Abbé Ntema enlevé par les maquisards et dont Alain BOMO BOMO (FOMO dans le film) est l’un des chefs. On salue là une belle collaboration surtout entre deux générations et deux des plus grandes figures du cinéma camerounais à cette heure.
En espérant que cela booste d’autres duos et donne des idées aux réalisateurs qui n’ont pas tourné depuis des décennies, aux anciens et aux jeunes cinéastes en avant poste les producteurs et réalisateurs qui gagneraient à réellement se mettre ensemble pour proposer encore plus de films alliant l’expérience des « anciens » et la vision moderne des « nouveaux » car vieillesse sait et jeunesse peut.
Pas moins de trois films sortis ou en voie de l’être en quelques mois et dans lesquels ils se donnent la réplique et partage l’affiche. Et comme par hasard, ils sont à chaque fois antagonistes. 139, les derniers prédateurs de Richard DJIF qui sort ce mois de mars les présente face à face et ils n’y font pas que échanger les répliques mais aussi des coups de poings et des prises de Karaté. En second lieu, Douglas & Co, la voiture noire de Pascaline NTEMA (septembre 2012), un court métrage dans lequel Jacobin joue le rôle d’un patron tyran qui met Alain BOMO BOMO dans de beaux draps et at least and not the last, Touni Bush dont le tournage vient de se terminer, Jacobin Yarro y joue le rôle de l’Abbé Ntema enlevé par les maquisards et dont Alain BOMO BOMO (FOMO dans le film) est l’un des chefs. On salue là une belle collaboration surtout entre deux générations et deux des plus grandes figures du cinéma camerounais à cette heure.
En espérant que cela booste d’autres duos et donne des idées aux réalisateurs qui n’ont pas tourné depuis des décennies, aux anciens et aux jeunes cinéastes en avant poste les producteurs et réalisateurs qui gagneraient à réellement se mettre ensemble pour proposer encore plus de films alliant l’expérience des « anciens » et la vision moderne des « nouveaux » car vieillesse sait et jeunesse peut.
Paul
Stevek
Colloque autour de la critique cinématographique : entre art, science, technique, et perception…
L’association
des journalistes et critiques de cinéma du Cameroun « CINEPRESS » a
tenu son pari : celui d’organiser le premier colloque autour de la critique
cinématographique. « Critique cinématographique au Cameroun : art,
science, technique et perception », c’est le thème sous lequel a été mis
cette rencontre au sommet parce que regroupant de grosses pointures tant du
domaine de couloirs connexes. Le Pr Hubert Mono Ndjana a ouvert les débats en
exposant sur le thème central. Sont venus à sa suite Bassek Ba Khobbio
(réalisateur et promoteur du festival Ecrans Noirs), Dorine Ekwe
(journaliste/Rédacteur-en-chef chargé des magazines à Mutations), Lambert
Ndzana (producteur/réalisateur), Jean-Marie Mollo Olinga (critique de cinéma),
les Dr Soh Charles (enseignant de cinéma et responsable du master professionnel
en production cinéma et audiovisuelle à l’Université de Yaoundé I) et Angoua
Nguéa Annette (enseignante de cinéma et directrice de l’Institut des Beaux Arts
de Nkongsamba), Gérard Désiré Nguélé (réalisateur/producteur), Lazare Etoundi
(critique d’art/journaliste), Pélagie Ng’onana (critique de cinéma/journaliste
et présidente de l’association Cinepress).
Il a été
question de la critique cinématographique et la promotion festivalière :
cas des Ecrans Noirs ; de l’analogique au numérique, contraintes et
opportunités ; état des lieux depuis l’indépendance (du 1er
janvier 1960 au 24 avril 2013)… bref, on aura exploré les relations
qu’entretient la critique et la théorie et la pratique, la réception du public,
face aux mutations technologiques, face aux médias et enfin la promotion voire
la distribution et la diffusion. Ont répondu nombreux à l’appel étudiants, une
forte délégation du Goethe-institut mené par sa directrice le Dr Bark Irene,
les journalistes tant de la presse écrite, radio, télé et cybernétique. Chaque
intervention a donné lieu à des échanges dont n’aura pu sortir qu’édifié et
enrichi.
Ce colloque
rentre en droite ligne dans les activités de la première décade de
l’association qui a commencé il y a un an avec la tenue de la première édition
de la journée de la critique au festival Ecrans Noirs. Il devrait aboutir sur
la publication des actes de ce colloque chez un éditeur de ma place. Il sera
suivi dans les prochaines semaines ou prochains mois à la tenue d’une rencontre
franche entre les critiques de cinepress
et les professionnels en vue de la mise sur pied d’une réelle
collaboration qui n’aura pour bénéficiaire le septième art et les Hommes qui
travaillent pour lui.
Il ressort tout de même que le travail des
critiques de cinéma reste vaste et presque tout reste à faire. Il y a un réel
besoin de formation. Pour être critique, il faut d’abord l’être comme on
« est » artiste ; à la suite, il y a un besoin de formation car
comme tout métier, le cinéma et la critique en particulier a ses codes et ses
règles.
Paul
Stevek
LE CLAC FAIT SON CINEMA
Les premières journées cinéma du CLAC se tiennent ce
week-end à Yaoundé…
Les 26 et 27 avril 2013, le CLAC organise ses premières
journées cinéma. Après des rencontres dans le cadre d’un ciné club qui depuis
quelques mois est devenu un rendez-vous couru des cinéphiles, le centre
culturel doté d’une médiathèque et ayant agrandi ses locaux et désormais se
activités regroupe cinéastes et cinéphiles pour un week-end de débat et de
projections.
L’événement sera ponctué de débats et échanges.
« Existe-t-il un cinéma camerounais ? » Ce qu’on pourrait
considérer comme une sempiternelle question aura peut-être des réponses droit
sorties des méninges de Cyrille Masso, Franck Olivier Ndéma, Eloi Bela Ndzana
et Gérard Désiré Nguélé. Comme à la suite de ce débat suivra le 27 un autre
échange sur un autre éternel débat celui du « pourquoi le cinéma
camerounais ne décolle pas ? ». La kyrielle de professionnels
ci-dessus cités s’y collera une fois de plus.
Courts métrages et longs, documentaires et fictions de
genres différents sont annoncés : Dans
l’ombre d’une autre de Francine Kemegni (fiction, 100 minutes) en ouverture
et le très célèbre Blanc d’Eyenga de
Thierry Ntamack en fermeture. La witch de Julien Fouej et Kelly Ntep, Koundi et le Jeudi national de Astrid Atodji, Le manioc dans tous ses états de Marie Claire Toua Ewodo, Nom de code : Negro d’Alphonse
Ongolo… sont autant de films qui seront projetés.
Les Journées cinéma du CLAC, 1ère édition est
une initiative en partenariat avec Blue Motion Pictures.
Paul Stevek
Mis Me Binga 4 : le palmarès.
Au soir de cette 4è édition du
festival International de films de femmes Mis Me Binga, dont l’apothéose était
sans doute cette soirée de clôture, les jurés ont donné leur verdict.
Kathrin LEMME, enseignante et
productrice (Lemme Films, Allemagne), présidente, Longin Eloundou, critique et
enseignant de cinéma, par ailleurs monteur et
Pélagie Ng’onana, critique de cinéma et par ailleurs présidant
l’association de journalistes critiques de cinéma du Cameroun –Cinépress- ont
distingué trois films sur la dizaine qui leur a été présenté.
On aura regretté, peut-être par
orgueil national, l’absence totale de réalisatrices camerounaises dans la
compétition des films de fiction.
Fabienne KANNOR s’en sort avec le
Prix spécial du jury car « ce film très original traite d’un sujet sérieux
que beaucoup considèrent d’ailleurs comme un tabou, avec style et
simplicité(…) ». Le dit sujet étant celui des femmes qui entretiennent des
relations sexuelles avec des esprits dans la nuit. D’où le titre « Maris
de nuit ». Un film qui déjà en salle tenait le public en haleine et
arrivait toujours à leur arracher deux ou trois mots à la sortie.
Le Minga d’Or de la Fiction est revenu à la
réalisatrice espagnole Paula Laura Campo pour son film « Sssh ». Le
jury notera qu’ « outre les cascades très réussies de ce film, le
style de réalisation est remarquable et l’héroïsation de la femme est
saluée(…) ». Un film de grande facture qui laisse entrevoir pour cette
réalisatrice un avenir certain, si elle n’y pas déjà, dans les grosses
productions de films à sensation à l’américaine. Et il fallut bien qu’un peu
comme en territoire conquis, que la razzia Obolo continua en terre Yaoundéenne.
Le film qui a été distingué au
Fespaco 2013 et qui a fait l’objet du film d’ouverture de ce 4è Mis Me
Binga remporte le Minga d’Or du
documentaire. Calypso rose, puisqu’il faut le nommer de Pascale Obolo a, sans
surprise pour certains, remporté cet award.
Un palmarès somme toute
satisfaisant au vu de la qualité des films primés. Et cela est tout à l’honneur
du jury de Mme Lemme, du festival et du cinéma des femmes.
En marge le festival dans le
cadre du concours Binga Talent du film documentaire a vu récompensées Agnès Yougang pour son film Dans la peau d’une mère avec une dotation
de 100 000 F
CFA offert par le Goethe-Institut Kamerun, et XAvery George Mezie pour son film
Il faut que ça change récompensé avec
un stage d’un mois à la FEMIS
en France. Un palmarès somme toute satisfaisant au regard de la qualité des
films primés. Et c’est tout à l »honneur du festival, du jury présidé par
Mme Lemme Kathrin et du cinéma féminin. Rendez-vous l’an prochain, même
festival… autre palmarès.
Paul Stevek
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